Crise dans le secteur éducatif : la société civile tire la sonnette d’alarme

Alors que les tensions se multiplient dans le secteur éducatif guinéen, la société civile sort de son silence. Entre rivalités syndicales, influences politiques et luttes d’intérêts, l’école guinéenne semble au bord d’une crise profonde dont les conséquences pourraient dépasser le simple cadre de l’éducation pour toucher la stabilité nationale.

Dans cette atmosphère qualifiée de « lourde et presque explosive », le coordinateur national de la MAOG, Mamadou Saliou Barry, lance un avertissement ferme. Selon lui, l’éducation est en train de devenir un terrain d’affrontement entre ambitions personnelles et stratégies politiques, au détriment de l’avenir du pays.

« Lorsque l’éducation se transforme en champ de bataille pour des intérêts personnels, c’est l’avenir d’une nation entière qui vacille », déclare-t-il, appelant à un sursaut collectif.

Face à une crise qui menace d’atteindre un point de non-retour, l’acteur de la société civile invite les syndicats, les autorités et l’ensemble des partenaires du secteur à prendre la pleine mesure de la gravité du moment. Pour lui, la Guinée ne peut plus se permettre de laisser ses enfants devenir « les victimes collatérales de manœuvres d’adultes ».

Il insiste avec force : l’intérêt supérieur de la nation doit primer sur toutes les considérations partisanes.

La MAOG appelle ainsi au dialogue, à la responsabilité et à la mise en avant de l’intérêt collectif afin d’éviter que l’éducation — pilier fondamental du développement — ne devienne l’épicentre d’une crise nationale.