La main du Général Mamadi Doumbouya ne tremblera pas pour signer le statut particulier des enseignants.
Il n’attend que cela pour entamer une nouvelle phase de développement du pays.
Chers représentants du ministère du Travail et de la Fonction publique, du ministère du Budget, du ministère de l’Économie et des Finances, ainsi que le président du Conseil national du dialogue social (CNDS), pourquoi la mise en place du cadre formel pour débuter les négociations entre les parties prenantes tarde-t-elle ?
Après la création de la commission de relecture et la finalisation de cette première étape, le personnel enseignant pensait que les négociations commenceraient dès le lendemain de la remise du projet au ministre et au président du CNDS.
Cependant, cette initiative, saluée par la majorité des Guinéens, semble se heurter à une lourdeur et une lenteur administratives inexplicables.
À cela s’ajoute le silence de nos camarades syndicalistes de l’intersyndicale, alors que les représentants syndicaux dans les services déconcentrés sont pressés par les syndiqués à la base.
Pensez-vous que la main du général va trembler pour la signature ? Non, elle ne tremblera pas du tout.
Savez-vous qu’à la fin de chaque mois, certains secrétaires généraux de départements et directeurs nationaux perdent des primes ?
Savez-vous également qu’il y a des inspecteurs généraux, des inspecteurs régionaux et des directeurs préfectoraux qui perdent des avantages ?
Cependant, à la fin de chaque mois, leurs homologues des autres départements profitent pleinement des avantages du décret fixant les primes de responsabilité.
À cet effet, nous devons absolument veiller à équilibrer les traitements et à lutter contre ces disparités entre les cadres d’une même administration.
D’ores et déjà, cette banalisation du personnel enseignant doit cesser, et la prise en compte de leurs préoccupations doit devenir la priorité des priorités pour une nation plus forte et inclusive.
Le personnel enseignant souhaite la signature de leur statut particulier avant les élections présidentielles du 28 décembre 2025 et son application à la fin du mois de janvier 2026.
Nous n’avons plus besoin de prouver notre soutien indéfectible et notre adhésion massive aux idéaux des nouvelles autorités, car nous sommes déjà engagés à poursuivre notre accompagnement et à achever ce que nous avons commencé depuis le 21 septembre 2025.
Je rappelle simplement que la signature du statut particulier sera non seulement un grand soulagement, mais aussi un facteur crucial de motivation qui renforcera la participation massive du personnel enseignant au processus électoral en cours dans le pays.
Sans aucun doute, leur implication saura favoriser une campagne électorale civilisée et une communication aisée des programmes de société.
Depuis notre indépendance jusqu’à aujourd’hui, la Guinée n’a jamais connu une telle richesse et une économie résiliente comme sous l’ère CNRD. Les indicateurs macroéconomiques et tous les voyants du tableau de bord de l’économie guinéenne sont au vert.
De la maximisation de notre PIB à la maîtrise de l’inflation, en passant par la récente certification de notre pays par une agence internationale assortie d’une bonne notation, plaçant notre pays comme deuxième puissance économique de la sous-région derrière la Côte d’Ivoire, et la croissance économique que notre pays a enregistrée, on peut dire que la Guinée est plus performante que par le passé et qu’elle est capable de faire face aux besoins de ses administrés.
Pour preuve, sans l’aide d’un organisme international ni des partenaires au développement, la Guinée vient de mener à bien un référendum qui a mobilisé plus de 6 millions de personnes et se prépare à organiser seule des élections présidentielles.
Cela dit, avec une simple volonté politique, les techniciens du budget et des finances pourraient, par la rectification de certaines lignes budgétaires, prendre en charge le statut particulier sans débat entre les parties prenantes, et d’autres infrastructures pourraient être réalisées pour le bien de la République.
À présent, l’argument selon lequel « les enseignants sont trop nombreux » et que « l’augmentation de la masse salariale serait énorme » ne tient plus.
Satisfaire les enseignants revient à satisfaire toutes les autres couches de la société, car ils sont plus proches des citoyens lambda que quiconque dans ce pays.
Je vous en prie, chers ministres et cadres impliqués dans ce processus, facilitez la tâche aux syndicalistes afin que le général Mamadi Doumbouya puisse procéder à la signature du statut avant les élections présidentielles.
Par votre camarade Alpha Oumar SAGNA chargé de communication de l’union spéciale du SLECG KAMSAR.
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