Le fondement d’un pouvoir durable et légitime : entre justice, transparence et confiante.
Dans le débat public contemporain, la notion de pouvoir est souvent ramenée à l’idée d’imposer, de diriger ou de contrôler. Pourtant, cette perception réductrice occulte une dimension essentielle : celle de la légitimité. À une époque où les citoyens réclament davantage d’éthique, de responsabilité et de transparence, le pouvoir ne peut plus se limiter à l’exercice de l’autorité. Il doit s’expliquer, se justifier et surtout se construire sur des bases solides
C’est dans cette dynamique que s’inscrit l’intervention de Mamadou Saliou Barry, Coordinateur National de la MAOG, qui rappelle une vérité fondamentale — simple, mais cruciale :
« Le pouvoir n’a de valeur que lorsqu’il est légitime, et la légitimité n’a de force que lorsqu’elle s’appuie sur la justice et la transparence. Au fond, tout commence par la confiance : une confiance qui ne peut grandir que dans la clarté et l’intégrité. »
À travers cette déclaration, c’est toute une philosophie de la gouvernance qui se dessine : une gouvernance où l’éthique n’est pas un supplément, mais le cœur même de l’action publique. Elle met en avant trois fondements indispensables :
La justice, qui garantit l’équité ;
La transparence, qui rend l’action publique lisible ;
La confiance, véritable lien entre gouvernants et gouvernés.
Le pouvoir peut s’imposer par la force, mais il ne devient durable que lorsqu’il est accepté et reconnu. La légitimité n’est pas un simple concept institutionnel : elle reflète la perception collective selon laquelle l’exercice du pouvoir est juste, nécessaire et bénéfique
Lorsque la légitimité fait défaut, l’autorité vacille, la cohésion sociale se fragilise et la confiance des citoyens recule. Les crises politiques observées à travers le monde illustrent une constante : la stabilité ne se maintient pas par la coercition, mais par la capacité d’un leadership à inspirer confiance.
Or la confiance ne se décrète pas. Elle se construit, patiemment, par la transparence des actes, l’intégrité des décisions et la cohérence entre les paroles et les faits.
Dans un contexte où les populations sont de plus en plus informées et exigeantes, les dirigeants — qu’ils soient politiques, communautaires ou institutionnels — doivent faire de la légitimité leur boussole. Cela implique :
une communication sincère et compréhensible,
une gestion responsable et exemplaire des ressources,
une écoute réelle des préoccupations citoyennes,
une justice accessible, impartiale et crédible.
La prise de position de Mamadou Saliou Barry s’inscrit ainsi dans une dynamique portée par la MAOG, qui milite pour une gouvernance axée sur la transparence, la responsabilité et la confiance publique.
Construire un pouvoir durable revient à bâtir une relation de confiance solide et pérenne. La culture du pouvoir éthique n’est plus un idéal abstrait : elle est devenue un impératif pour prévenir les tensions, assurer la stabilité et accompagner le développement.
Dans un contexte mondial marqué par des défis économiques, sociaux et institutionnels, la justice et la transparence ne sont plus des options. Elles représentent les fondations d’un pouvoir qui ne cherche pas à s’imposer par la force, mais qui s’affirme par sa légitimité et sa valeur morale.GuinéePulse.com continuera de mettre en lumière les réflexions et les acteurs qui œuvrent pour une gouvernance plus juste, plus transparente et plus respectueuse des valeurs citoyennes.








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