Matoto : le Coordonnateur Communal de la MAOG, Djibril Camara soutient l’appel du DCE face au manque criant d’infrastructures et d’enseignants

Matoto : le Coordonnateur Communal de la MAOG Djibril  Camara soutient l’appel du DCE face au manque criant d’infrastructures et d’enseignants

Conakry, le 24 octobre 2025 — Le Coordonnateur Communal de la Maison des Associations et ONG de Guinée (MAOG) de Matoto, une faîtière regroupant plusieurs organisations de la société civile, s’est joint à l’appel lancé récemment par le Directeur Communal de l’Éducation (DCE) de Matoto. Ensemble, ils tirent la sonnette d’alarme sur la dégradation continue des conditions d’enseignement dans la commune la plus peuplée de la capitale guinéenne.

Dans un message empreint d’inquiétude, l’activiste de la société civile a exprimé sa solidarité avec le DCE et appelé les autorités à agir urgemment pour pallier le manque d’infrastructures scolaires et d’enseignants qualifiés. Selon lui, la situation devient intenable pour les élèves, les enseignants et les parents d’élèves, particulièrement dans les quartiers périphériques où certaines écoles fonctionnent dans des conditions précaires.

> « Il est inconcevable qu’en 2025, des enfants de Matoto fassent encore la classe sous des hangars ou dans des bâtiments délabrés. L’État doit investir davantage dans l’éducation de base, car c’est l’avenir de notre pays qui se joue ici », a déclaré le Coordonnateur Communal de la MAOG.

Du côté de la Direction Communale de l’Éducation, le constat est tout aussi alarmant. Le DCE de Matoto avait récemment dénoncé un déficit criant d’enseignants dans plusieurs écoles publiques, obligeant certaines à fonctionner en double vacation, voire à fusionner des classes faute de personnel suffisant.

Face à cette réalité, la MAOG de Matoto appelle à une mobilisation collective des acteurs éducatifs, des élus locaux et des partenaires au développement pour soutenir le secteur éducatif communal. L’organisation propose notamment l’ouverture d’un cadre de concertation entre la société civile, les autorités éducatives et les collectivités afin d’identifier des solutions durables.

> « Nous devons faire de l’éducation une priorité nationale, pas un simple discours politique. Les enfants de Matoto méritent un environnement scolaire digne et des enseignants motivés », a ajouté le Coordonnateur.

Ce cri de cœur intervient à un moment où plusieurs communes de Conakry connaissent les mêmes difficultés, illustrant les grands défis structurels du système éducatif guinéen. La société civile, par la voix de la MAOG, espère que cet appel ne restera pas sans réponse et qu’il marquera le début d’un sursaut collectif pour sauver l’école guinéenne.

Rédaction : GuinéePulse.com

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